1. |
Sérum
03:44
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Mentir, un manque de sérum
Grandir, vouloir être un autre homme
Sortir d’ici vers un monde indéfini
Se perdre dans l’indifférence
Se mouvoir et perdre patience
Voir la terre s’éloigner
Vivre l’instant, fait de silences
Guetter le signe et l’importance
De la torpeur à la peine
Marqué à vie par la pestilence
Imprégné, chacun de mes pores
Garde en lui le goût de la haine
Revenir, s’être relevé
Ne plus réfléchir, je suis prêt à affronter
Je veux détruire et pourquoi pas sceller
Déconstruire, remodeler le monde d’après
Suffoquer dans une telle ambiance
Respirer l’air devenu rance
La chaleur de nos haines
Quelques-uns voudront la tempérance
D’autres se taire et vivre l’indifférence
Revenir, s’être relevé
Ne plus réfléchir, prêt à affronter
Je veux détruire et pourquoi pas sceller
Déconstruire, remodeler le monde d’après
Mentir, un manque de sérum
Grandir, vouloir être un autre homme
Sortir d’ici…
Se perdre dans l’indifférence
Se mouvoir et perdre patience
Voir la terre s’éloigner
Vivre l’instant, fait de silences
Guetter le signe et l’importance
Marqué à vie par le goût de la haine
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2. |
L'étoffe se déchire
05:18
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En être certain c’est l’ennemi
Si parfois ça revient, l’antre de la folie
Il emmènera loin sa symphonie
Envers et contre les siens tous réunis
Lorsqu’entre ses mains tout devient nuit
C’est qu’il est de nouveau dans l’antre de la folie
Et un pied devant l’autre il se soumet
Chaque pas fait de lui un étranger
Les cris et les plaintes ne feront rien changer
Le mystère pour nous tous reste entier
Chaque minute fait de lui un prisonnier
Le retenir ne fera rien changer
L’aimer c’est lui dire de se soigner
Se battre contre la fatalité
Et beaucoup ne feront rien
Contentionné, sous sédatif
Malmené, inexpressif
Incarcéré, trop impulsif
Et le laisser dépérir
Certes c’est fait pour le guérir
De notre côté, c’est le maintenir
Il faut tenter, le réveil sera pire
Le corps est entier
L’étoffe se déchire
Une nuit après l’autre être enfermé
Mode survie enclenché
Ses plaintes ne feront rien changer
Une sphère dans laquelle il disparait
Perdu sans s’être pourtant éloigné
Une bulle d’air envolée au lointain
Respirer, respirer
Et remonter, remonter
Contentionné, sous sédatif
Malmené, inexpressif
Incarcéré, trop impulsif
On l’a laissé
Personne, personne, un curseur qui déconne
Il s’affole et s’envole, il oublie et s’invente
Un esprit qui s’installe, rien n’est plus normal
Respire
La bien-pensance voudrait l’exclure, une fissure, censure
C’est son infortune
La bienséance voudrait l’exclure, une fissure, censure
C’est son infortune
Personne, personne, un curseur qui déconne
Il s’affole et s’envole, il oublie et s’invente
Contentionné, sous sédatif
Malmené, inexpressif
Incarcéré, trop impulsif
Et le laisser dépérir
Il faut tenter, le réveil sera pire
Le corps est entier
L’étoffe se déchire
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3. |
Mémoires
04:11
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Porter à bout de bras vengeurs
Celui qui incarnera la rancœur
Tomber, lâcher les chiens sur un morceau de cœur
S’en aller, vivre le lointain pour oublier
Poser un sac, tout jeter en vrac et sceller
Faire une croix sur toute humanité
Prendre de l’âge, si c’est être sage je serai
Au pire je m’en foutrai
Quand les sens sont en alerte, condescendance que l’on regrette
C’est un avertissement, prend garde à ce qui t’attend.
Je suis à court de toute chaleur
C’est ainsi, disséminer un froid moteur
Trembler, jeter au loin un fragment de ses peurs
Se casser, viser le lointain et recommencer
Les rides autour des yeux moins rieurs
Cachent un esprit qui gagne en vigueur
Se rappeler que lâcher les chiens sur un morceau de cœur
C’est comme brûler les liens qui tissent une amitié
De gares en phares, la mémoire est une arme qui peut tuer
Au pire je m’en foutrai
Au pire je m’en remettrai
Faire une croix sur toute immunité
Prendre de l’âge, si c’est être sage je serai
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4. |
Arcane
03:49
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Il est l’homme né en vrac
Il est comme né en rage
Sans repaire
Il est la bombe qui explosera
Et fendra l’air
Est-ce que la compassion peut éviter ça ?
Il est la somme de toutes les conneries
De ce que l’on croit et qui ne sert à rien
Il est l’outil qui crée la vague
Affûté comme une lame rendue folle
Par celui qui la tient
Si c’est un mystère
Pourquoi donc lever les bras
Mettre un genou à terre
Est-ce que la compassion peut éviter ça ?
Il est la somme de toutes les conneries
De ce que l’on croit et qui ne sert à rien
Il est l’outil qui crée la vague
Affûté comme une lame rendue folle
Par celui qui la tient
Lève-toi, prie, marche
Montre ce que tu as appris, marche
Lève-toi, prie, marche
Fait ce que tu as appris, marche
Il est la somme de toutes les conneries
De ce que l’on croit et qui ne sert à rien
Affûté comme une lame rendue folle
Par celui qui la tient
Ils nous assomment de toutes leurs conneries
Si je veux y croire ne m’impose rien
Annoncé comme le meilleur d’entre les hommes
Par celui qui te tient
Ecouter la voix qui te détaille
Rentre dans le rang, arcane du plan de bataille
Regarde ce monde qui déraille
Tu seras le pion, arcane du plan de bataille
Il sera le maitre de tes failles
Jusqu’à oublier ton nom, tu es son homme de paille
Il est la somme de toutes les conneries
De ce que l’on croit et qui ne sert à rien
Affûté comme une lame rendue folle
Par celui qui la tient
Ils nous assomment de toutes leurs conneries
Si je veux y croire ne m’impose rien
Annoncé comme le meilleur d’entre les hommes
Par celui qui te tient
Il est la somme de toutes les conneries
De ce que l’on croit et qui ne sert à rien
Il est l’outil qui crée la vague
Affûté comme une lame rendue folle
Par celui qui la tient
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5. |
Fauve
05:18
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Tu le sens venir
Un si grisant souvenir
Là, l’autre toi veut aller haut
Rien ne t’atteindra plus trop
Chaque instant de réflexion
Il s’échappera
Cela nécessitera de le forcer ou
Là où il entrera nous le perdrons
Un retour dans le passé
Quelques acteurs sont restés
Et là face à face tu le retiens longtemps
Mais tu te lasses et fais place au fauve
A chaque instant d’hésitation il s’éloignera
Du calme à la manipulation au travers du vacarme
A toi, rien qu’à toi que dépend ton retour
10m² de place où tes nuits sont trop courtes, trop courtes
10m² de place où le fauve étouffe, étouffe
Il ne se laissera pas faire
Ce sera le combat d’un feu sur la mer
S’il a fermé les yeux c’est temporaire
Nous ferons de notre mieux, salutaire.
Là, l’autre toi veut aller haut
Rien ne t’atteindra plus trop
A toi, rien qu’à toi que dépend ton retour
10m² de place où tes nuits sont trop courtes, trop courtes
10m² de place où le fauve étouffe, étouffe
Il ne se laissera pas faire
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6. |
Connexe
03:42
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Te dire, seulement lorsque le jour se retire
Le quotidien d’un homme et ses souvenirs
Le risque c’est trop attendre et trop de désirs
Ils ont toute latitude mais toi tu respires
Ils te montrent leur présence afin de guérir
Notre manque de conscience qui ne fait que salir
Chercher l’abondance et la trouver c’est détruire
S’ouvrir, notre environnement est connexe
Et si cela te fait sourire, c’est bien là
La perplexité de notre devenir
Le plus simple de nos réflexes et toujours de bien se couvrir
Les yeux et malgré nos gestes, se laisser mourir
Sortez-les de moi, sans les affoler
Ils semblent tellement là
Extirper ça, ils semblent tellement là, extirper ça
Sortez-les de moi, sans les affoler
Ils semblent toujours là
Cessez donc les voix
Extirper ça, ils semblent toujours là, extirper ça
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7. |
Transe
05:07
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Les fautes incombent aux autres
Il n’a rien fait de mal, c’est vrai
Il sait oui, il sait, ce que sont les bonnes pensées
Ecoutez le disserter ce qu’il est mieux de faire car
Les fautes incombent aux autres
Ils savaient que ça s’envenimerait
Laver un trait indélébile
Et penser que c’est futile
Longtemps, tout le temps
Vivre le noir, outre-tombe
Dans sa mémoire, les contours d’une ombre
Une désespérance bien longue
Dans sa conscience, les reflets d’une ombre
N’être ainsi qu’un lâche
Il paie le silence
Vivre sans relâche
Sans oublier la transe
Ne perdre qu’un combat
Survivre, une pitance
Attendre un résultat
Sans oublier la transe
Vivre le noir outre-tombe
Dans sa mémoire, les contours d’une ombre
Une désespérance trop longue
N’être ainsi qu’un lâche
Il paie le silence
Vivre sans relâche
Sans oublier la transe
Survivre une pitance
Attendre un résultat
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8. |
Ambitions
04:36
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Le monde est fou si tu es faible
Le monde est coups puisque t’en crèves
De l’ambition, une carrière
Ton nom devant les autres, être célèbre
Sentir les yeux sur ton égo
Qui ne fait que grandir, au fond
Devenir con, tu es acerbe
Si t’es trop long je te la ferme
Domination, le poing se serre
Sur ton chemin l’on s’écarte
Ses pieds ne toucheront plus terre
S’affranchir de ce que l’on pensait avant
Parler plus fort, être en alerte
Forcer la chance qui est offerte
J’écraserai ceux qui résisteront
Sous mon joug ils plieront
Je mène la danse je suis patron
Obéir sans réfléchir
Quand le jour tombe, il rentre seul
Être le roi le jour mais là le silence
Faire les 100 pas, le contour d’une vie seul
Le froid souffle dans son cœur inerte
Il plonge lentement vers une perte
Plus de sentiments, son âme est offerte
Si je suis le seul autour que quelqu’un m’arrête
Je ne crierai au secours que le jour de ma perte
Le jour où je tombe je serai seul
Ce n’est pas de l’amour que de s’aimer soi
Être un roi un jour sans boussole
Sans connaître la personne
Qui te maintient au sol
Je rêvais de mon nom devant les autres
Je paye le prix fort, une trop grande arrogance
Je te vois au loin quand j’avance
Mais ne pas changer maintient entre nous la distance
Le monde est fou si tu es faible
Le monde est coups puisque t’en crèves
De l’ambition, une carrière
Ton nom devant les autres.
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